Négociations Annuelles Obligatoires


Conformément à l’accord national NAO, ce sont désormais les Caisses Régionales qui doivent prendre le relai et ainsi, compléter les mesures nationales. Nous attendons donc de la CEIDF qu’elle compense la perte de pouvoir d’achat des salariés du fait de l’inflation.



Malgré les mesures gouvernementales destinées à endiguer l’inflation «bouclier tarifaire , celle-ci a augmenté de près de 9 % depuis janvier 2021 (3 % en 2021 et + 6 % en 2022). Ce taux d’inflation déjà très élevé n’exprime que partiellement l’augmentation du coût de la vie pour les salariés dès lors que l’on prend en compte le poids réel des dépenses de première nécessité : logement, alimentation, assurances, énergie… L’absence d’augmentation générale des salaires en 2020 et les mesures salariales insuffisantes certaines années ont mis à mal le pouvoir d’achat des salariés. Nous regrettons que la Direction n’ait pas entendu nos légitimes demandes alors que la situation économique le permettait. Plusieurs paramètres laissent présager que l’inflation sera forte et durable : notamment l’évolution des prix de l’énergie et des matières premières à cause de la Guerre en Ukraine et à la hausse record des prix de production de l’industrie (+ 26 % sur 1 an en juillet 2022). Le Résultat Net de la CEIDF cette année avoisinera les 300 M€. La CEIDF dispose de réelles marges de manœuvre. Il appartient au Directoire de négocier des mesures salariales destinées à compenser la perte du pouvoir d’achat des salariés et à leur reconnaître l’engagement. La problématique du pouvoir d’achat doit s’envisager sous l’angle de la revalorisation des salaires, et plus généralement d’un plus juste partage de la valeur ajoutée. Il est temps de changer de logiciel.


Pour rappel, ce qui est déjà acquis au niveau de la Branche Caisse d’Épargne

  • Une augmentation générale des salaires de 2,80 % pour tous les salariés de la Branche Caisse d’Épargne à partir de 1er janvier 2023,
  • Une « Prime de Partage de la Valeur » de 1 000 € déjà versée en octobre 2022,
  • Une enveloppe de mesures individuelles de 1,5 % de la masse salariale pour 2023.

Prime de Partage de la Valeur

Un complément de la Prime de Partage de la Valeur d’un montant de 2 000 € pour tous et non proratisé pour les temps partiels.
Environ 8,6 M€, soit moins de 2,8% du résultat net attendu,

Mesures Individuelles

Une enveloppe globale de Mesures Individuelles de 3% (de la masse salariale) en complément de l’accord de branche qui la fixe à minima à 1,5%

Environ 10 M€, soit moins de 3,4% du résultat net attendu, avec un focus particulier :

  •  sur les métiers en tension (COFI, SARCP, CABDR, CAGP, CAPRO et DA)
  • un budget spécifique dédié à la résorption des écarts de rémunération entre les femmes et les hommes

Augmentation Générale

En complément de la mise en place effective, dès le 1er janvier, de l’Augmentation Générale des salaires à hauteur de 2,8% négociée au niveau de la Branche pour 2023. Activation de la clause de revoyure au niveau de la Branche et augmentation générale de 4,8%

Intéressement

Le versement d’un complément d’Intéressement « exceptionnel » et l’augmentation de l’abondement employeur, notamment sur les Parts Sociales (400 € pour 100 € placés).

Part Variable

  1. Mise en place d’un complément exceptionnel afin de ne pas pénaliser les collaborateurs (PV 2022),

  2. Ouverture d’un chantier sur la rétribution globale de la mesure de la performance visant à réintégrer une partie de la Part Variable dans le salaire de base,

Prime de transport et mise en place d’un forfait mobilités durables

  1. Relèvement à 75% de la prise en charge de l’abonnement des transports en commun,

  2. Mise en place d’une indemnité carburant et de stationnement (destinée aux salariés empêchés de prendre les transports en commun),

  3. Indemnités kilométriques pour l’utilisation d’un vélo…,

Prime de fidélité

Afin de fidéliser les salariés, mise en place d’une prime d’un demi-salaire de base après 7 ans d’ancienneté au sein du groupe BPCE (à l’instar de la prime Médaille du Travail dès 25 ans / 1 mois de salaire et des 35 ans / 1,5 de salaire) cf. Accord de substitution relatif au volet social de 2008,

Titres-restaurants Carte BIMPLI

Augmentation au plafond du montant de la dotation quotidienne à 13 €.

Changeons de Logiciel ! Nos dirigeants ne peuvent accepter la paupérisation des salariés de la CEIDF.