CEIDF – Bilan 2024 : Entre résilience et transformation



Dans un environnement complexe, la CEIDF a su préserver ses équilibres. Le syndicat SNE-CGC se félicite de cette résilience, mais reste pleinement mobilisé pour que l’entreprise reste agile, moderne et performante, au service de ses collaborateurs et de ses clients.

Notre ambition : que l’amélioration des résultats se traduise concrètement par une progression des salaires, de l’intéressement et de la reconnaissance du travail de chacun.

Le rapport du cabinet Syndex sur la situation financière 2024 de la CEIDF a été présenté à vos élus du Comité Social et Économique. Ce rapport met en lumière les grandes tendances de l’année écoulée.

Le syndicat SNE-CGC vous en partage les principaux enseignements, avec un objectif clair : garantir collectivement la performance de notre entreprise au service des salariés.

 

Des réussites qui confirment notre capacité d’adaptation.

Une activité commerciale solide, malgré un contexte économique contraint :

  • 16 090 nouveaux clients principaux recrutés,
  • Une collecte exceptionnelle sur les produits d’épargne financière (+ 844 M€ sur l’assurance-vie, + 539 M€ sur les OPCVM),
  • Un PNB maintenu à 1,059 Md€, malgré la baisse des marges d’intérêts commerciales.

 

Une diversification des revenus réussie :

  • Forte hausse des commissions, désormais première source du PNB (50 % en 2024 contre 34 % en 2021),
  • Progression de la marge d’intérêts financières grâce à une gestion dynamique des placements.

 

Des points de progrès pour maintenir une dynamique durable :

  • Une production de crédits en retrait, particulièrement en banque de détail, dans un contexte de taux élevés,
  • Des difficultés de conquête commerciale sur certaines clientèles clés (jeunes, professionnels),
  • Une collecte à rééquilibrer, avec une forte décollecte sur les dépôts à vue et les comptes PSO. Le coût du risque dans un contexte économique incertain notamment pour la filiale Banque de nouvelle Calédonie.

 

 Des points de vigilance pour 2025 et au-delà :

  • Un coût de la ressource en forte hausse, qui pèse sur les marges,
  • Un modèle économique en mutation, de plus en plus dépendant de revenus non liés au crédit,
  • Un besoin de renforcer la collecte bilancielle, pour limiter le recours à des emprunts coûteux (4,07 % contre 2,46 % pour les ressources internes).